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Comment réussir son drive au golf : 7 conseils pour trouver la piste

Le drive au golf. Ces mots peuvent faire frémir bon nombre de golfeurs débutants. On se retrouve là, sur le tee, driver en main, souvent tendu. Et cette petite voix dans notre tête : “Il faut que ça parte droit… sinon, c’est une balle perdue.” Je te comprends, car je suis passé par là. Et honnêtement, même après plusieurs années de pratique, les départs sont loin d’être une simple formalité, surtout au trou numéro 1. Pourtant, avec quelques ajustements et une bonne dose de bon sens, il est possible de driver en confiance, de garder sa balle en jeu, et même, avec un peu de régularité, de chercher de la distance.

Dans cet article, je partage avec toi des conseils issus de mon expérience pour t’aider à mettre plus de drives sur la piste, tout en évitant les fautes les plus coûteuses. De quoi donner à tous les golfeurs débutants l’envie de sortir le driver du sac.

Le drive parfait au golf : mythe ou objectif réaliste ?

On parle souvent du drive parfait au golf, un peu comme d’un Graal. Mais dans la réalité, un drive parfait n’est pas forcément le plus long, ni même le plus impressionnant.

Pour moi, le drive parfait, c’est celui qui fait exactement ce qu’on attend de lui : une mise en jeu solide, bien centrée, avec une trajectoire maîtrisée, et qui atterrit sur le fairway ou dans une zone jouable. Ce n’est pas forcément un coup spectaculaire, mais c’est un coup qui te met en confiance pour la suite du trou.

Un bon drive, c’est un swing fluide, un bon contact, un envol régulier, un atterrissage en piste… et surtout la sensation que tout s’est fait naturellement.

Ce genre de coup ne vient pas par hasard. Il est le fruit d’un bon placement, d’un mental relâché, d’un rythme posé, et d’un matériel adapté à ton niveau. Il ne s’agit pas de forcer, mais de laisser faire ton corps et ton club. Et crois-moi, cette sensation, quand elle arrive, elle te donne envie d’y revenir encore et encore.

Le driver : un allié et non pas un ennemi

Beaucoup de golfeurs débutants abordent le driver avec méfiance, voire avec peur. Et pourtant, si on prend un peu de recul… Ce n’est pas forcément le club le plus difficile à jouer. Il suffit de regarder la taille de sa tête !

Avec un volume pouvant atteindre 460 cc, c’est clairement le club le plus indulgent du sac en termes de surface de contact. Il faut presque le faire exprès pour ne pas toucher la balle au moment de la frappe.

Le vrai défi, ce n’est pas la technique pure, c’est la confiance.

Si tu t’installes sur le tee avec la peur de rater, ton corps va se crisper, ton swing sera désorganisé… Et là, effectivement, le club devient redoutable.

Mais si tu choisis un driver adapté à ton niveau, avec un loft suffisant, une tête tolérante, et un shaft en accord avec ta vitesse de swing, alors tu peux très vite transformer ce club en un véritable atout.

Le driver ne demande pas forcément plus de technique que les autres clubs, il demande surtout plus de relâchement.

En travaillant les bons repères et en trouvant le modèle qui te met à l’aise, tu verras que le driver peut devenir un club de plaisir, pas de frustration.

Driver tolérant

Les 7 règles d’or pour un drive de golf sur la piste

Avant de parler de distance, il faut d’abord parler de précision. Car un drive qui finit dans les bois ou hors limites, c’est non seulement frustrant… Mais surtout extrêmement coûteux sur la carte de score.

La bonne nouvelle, c’est qu’il ne faut pas être un golfeur professionnel pour réussir ses mises en jeu. Avec un peu de méthode et quelques repères simples, tu peux nettement augmenter ton taux de fairways touchés.

Voici donc ce que j’appelle les 7 règles d’or pour des mises en jeu sur le fairway.

Privilégier la régularité à la puissance

Quand on débute, on a souvent cette idée en tête : plus je tape fort, mieux ce sera. Nous sommes sur l’erreur classique du débutant. J’ai moi-même passé plusieurs mois à essayer de fracasser la balle avec mon driver. Résultat ? Des slices à n’en plus finir, des tops et surtout des balles perdues… De quoi faire naître une énorme frustration.

Le seul but d’un drive au golf est de mettre la balle en jeu. Et non pas de taper à 250 mètres ou plus.

Si tu mets ta balle sur le fairway, même à 180 mètres, tu es dans le jeu en pouvant légitimement espérer de réaliser un bon score, quelque soit la distance du trou.

Pour y arriver le plus souvent possible, je conseille de commencer par effectuer un swing à 70 % de sa puissance.

Cette réduction de vitesse de swing aura de nombreuses vertus :

  • se concentrer sur le relâchement,
  • limiter les effets liés à un mauvais chemin de club ou une mauvaise position des poignets.
Drive golfeuse

Garder un alignement carré à la cible

L’alignement, c’est la base de tout coup de golf. Le drive ne fait pas exception à la règle. Pourtant, on y pense rarement.

Je me suis souvent retrouvé à viser à droite sans m’en rendre compte, en tout cas consciemment. Car je peux vous dire que mon cerveau avait quant à lui l’information provoquant une volonté de couper la balle durant le swing.

Résultat des courses : un slice et des balles dans les bois et les bosquet.

Adopter une bonne position de balle

Avec le driver, la position de balle est cruciale. Trop en arrière dans le stance, la face de club sera ouverte au moment de la frappe de balle entrainant au mieux une balle partant directement à gauche. Trop en avant, et c’est un contact talon assuré avec une balle qui risque de partir violemment sur la gauche.

Une règle d’or à respecter pour éviter cela : placer la balle à hauteur du talon du pied avant, le gauche pour un droitier).

Cette position permet un angle d’attaque légèrement ascendant, qui favorise une bonne portée de balle et moins de spin latéral.

Pour s’en assurer avant chaque mise en jeu, il suffit de se mettre à l’adresse pieds joints, balle au milieu du stance. Une fois positionné, on écarte le pied arrière (droit pour un gaucher) à une longueur d’épaule sans bouger le pied avant. Et le tour est joué !

Adopter un rythme fluide et constant

Le driver, c’est comme un métronome. Tu dois garder un tempo fluide, sans précipitation. On a souvent tendance à s’énerver sur cette mise en jeu, surtout quand on vient de rater un trou.

Avec le temps, j’ai appris à calmer mon swing grâce à une astuce simple : compter dans ma tête pendant le swing : un, deux, frappe. Cela m’aide à rester fluide, à garder le même tempo, sans accélération brutale.

Drive golf relâchement

Fermer très légèrement la face de club à l’adresse

Un slice, c’est souvent une face de club ouverte à l’impact. Et cette erreur peut venir dès la position à l’adresse. J’ai corrigé ce défaut en apprenant à fermer très légèrement la face du driver à l’adresse. Le fait de fermer la face de quelques degrés, pour contrer une tendance naturelle à l’ouvrir en haut du backswing.

Cela peut aider à retrouver une face plus square à l’impact et à limiter les balles qui fuient à droite pour les droitiers.

Mais attention, cette correction de la face est à utiliser en dernier recourt. Car en cas d’excès, le remède peut rapidement s’avérer pire que le mal !

Rester bien équilibré du début à la fin du swing

Un bon drive, c’est un swing ancré dans le sol. Si on perd l’équilibre, on perd le contrôle.

J’ai progressé en m’entraînant à finir le swing sur la jambe avant, stable, sans tomber en arrière. Un bon indicateur : si tu peux tenir ta position de finish pendant 2 secondes sans bouger, tu es dans le bon tempo et ton corps est bien coordonné.

Pour travailler ça, fais des swings d’essai les pieds joints, pour mieux ressentir le centre de gravité.

Mise en jeu golf finish équilibré

Apprendre à jouer avec un driver tolérant

Tous les drivers ne se valent pas. Si tu es débutant, je te recommande de jouer avec un driver à tête large et loft élevé, entre 12° et 13,5° d’ouverture. Ces clubs sont plus indulgents sur les erreurs de centrage et aideront à gagner en confiance.

Et honnêtement, quand on débute, la confiance fait toute la différence.

J’ai eu un vrai déclic quand je suis passé d’un driver trop technique à un modèle plus accessible. Certains équipementiers comme Taylormade ont même travaillé sur des modèles de drivers privilégiants le draw.

Gardez toujours en tête que moins de ratés pour plus de plaisir !

Ne tombe pas dans le piège du matériel du pro si tu n’as pas encore la même régularité que lui. Car un driver tolérant + de bons repères techniques = plus de fairways touchés.

Bonus – un rituel de mise en jeu pour chaque départ

Avoir une routine est essentiel.

Avant chaque drive, je m’évertue de toujours faire la même chose :

  • visualiser la trajectoire du coup en me positionnant derrière la balle,
  • faire un swing d’essai en cherchant un maximum de relâchement, notamment au moment du passage des mains,
  • choisir un repère visuel juste devant la balle qui me permettra de m’aligner,
  • positionner le club derrière la balle, la face de club devant viser le repère précédemment choisi,
  • me placer pieds joints avec la balle au milieu des pieds
  • écarter le pied droit pour avoir un stance large,
  • bien respirer,
  • regarder la cible en tournant uniquement la tête avant de m’engager dans le swing.

Cette petite routine m’aide à me concentrer sur l’essentiel et surtout à évacuer le stress du départ.

Check-list express pour vous aider à bien driver

✅ Swing à 70 % de puissance
✅ Bon alignement à la cible
✅ Position de balle au talon avant
✅ Tempo fluide et constant
✅ Légère fermeture de la face à l’adresse
✅ Équilibre stable à la fin du swing
✅ Driver adapté à ton niveau
✅ Rituel de mise en jeu toujours identique

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